La qualité de l’air intérieur (QAI) est un enjeu de santé publique, car elle peut avoir des impacts sur notre bien-être et notre confort. Or, l’air que nous respirons chez nous n’est pas toujours exempt de polluants. Comme nous passons la majeure partie de notre temps dans des espaces clos, il est indispensable de prendre soin de la qualité de l’air intérieur et de mettre en place des actions simples pour l’améliorer. Voici cinq astuces pour respirer un air plus sain chez soi.
1. Aérer régulièrement son logement
Pour améliorer la qualité de l’air intérieur, il est important d’aérer son logement quotidiennement, en ouvrant les fenêtres pendant au moins 10 minutes, même en hiver. Il faut aérer plus souvent lorsqu’on réalise des activités qui peuvent émettre des polluants. Aérer permet de renouveler l’air intérieur et de diminuer les concentrations de polluants qui peuvent s’accumuler dans l’air.
Aérer permet aussi de prévenir les problèmes d’humidité et de moisissures, qui peuvent être nocifs pour la santé. Si on envisage de vendre ou d’acheter un logement, il est conseillé de faire un test de moisissures pour transaction immobilière à Montréal ou dans d’autres villes, pour s’assurer de la qualité de l’air intérieur.
2. Entretenir son système de ventilation
Aérer son logement ne suffit pas à garantir une bonne qualité de l’air intérieur. Il faut également s’assurer que le système de ventilation est en bon état et qu’il est nettoyé et entretenu régulièrement. Qu’il s’agisse d’une ventilation naturelle (bouches et grilles d’aération) ou mécanique (ventilation mécanique contrôlée ou VMC), il est important d’éviter de boucher les entrées et les sorties d’air et de les dépoussiérer fréquemment. Un système de ventilation performant permet de ventiler l’air de manière continue et de limiter l’humidité et les moisissures.
3. Limiter les sources de pollution intérieure
Pour améliorer la qualité de l’air intérieur, il est recommandé de limiter les sources de pollution qui peuvent libérer des substances nocives dans l’air. En effet, il est préférable de ne pas fumer à l’intérieur, de choisir des produits ménagers, de bricolage ou de décoration peu émissive en composés organiques volatils (COV), de vérifier le bon fonctionnement des appareils à combustion (chauffage, cuisson, etc.) et de les faire contrôler régulièrement.
4. Contrôler le taux d’humidité et la température
Un autre facteur qui peut influencer la qualité de l’air intérieur est le taux d’humidité et la température. Un air trop humide favorise le développement de micro-organismes, comme les moisissures ou les acariens, qui peuvent provoquer des allergies ou des infections respiratoires. Un air trop sec peut quant à lui entraîner des irritations des yeux, de la peau ou des voies respiratoires. Il est donc recommandé de maintenir un taux d’humidité compris entre 40 et 60 % et une température entre 18 et 22 °C dans son logement.
5. Dépoussiérer et nettoyer régulièrement son intérieur
Enfin, pour respirer un air plus sain chez soi, il est important de dépoussiérer et de nettoyer souvent son intérieur, en utilisant des produits ménagers adaptés et peu polluants. Il faut notamment veiller à éliminer la poussière qui peut s’accumuler sur les meubles, les textiles, les sols ou les appareils électroménagers, et qui peut contenir des allergènes, des fibres ou des particules fines.
6. Utiliser des plantes dépolluantes
Les plantes sont des alliées naturelles pour purifier l’air intérieur. Elles sont capables d’absorber ou de dégrader certains polluants, qui sont présents dans les colles, les peintures, les vernis ou les produits d’entretien. Elles peuvent humidifier l’air et réguler la température. Il existe de nombreuses espèces de plantes dépolluantes, comme le ficus, le palmier, le lierre, l’azalée, le philodendron ou le chlorophytum. Il est conseillé d’en placer au moins une par pièce, en veillant à les arroser et à les nettoyer régulièrement.